
DES SÉANCES COLLECTIVES À DÉCOUVRIR CHAQUE SEMAINE !
Je vous propose une variété de disciplines complémentaires les unes aux autres. Si vous cherchez à améliorer votre condition physique, vous recentrer sur vous-même ou encore participer à la transmission des traditions martiales japonaises, vous trouverez ici les informations dont vous avez besoin.
HATHA YOGA tous les lundis :
14h30 - 16h & 19h - 20h30
ARTS MARTIAUX TRADITIONNELS tous les mardis :
18h30 - 20h & 20h30 - 22h
KYUDO (AFCK - Association Franc-comtoise de Kyudo) tous les samedis :
9h30 - 12h
Tarifs au choix :
15€ / séance
OU 35€ / mois (accès illimité à tous les cours)
OU 300€ / saison (accès illimité à tous les cours)
Tarif Kyudo = 180€ / saison

AIKIBUGEI
L'aiki dans sa diversité
AIKI est un concept japonais qui consiste à se mettre en harmonie avec tout.
Etre en accord avec soi-même, c'est rechercher cet équilibre pour être en bonne santé physique et morale. De même, être en harmonie avec ce qui nous entoure, c'est être en accord avec tout ce que l'on fait, ce que l'on dit et ce que l'on manipule (matériel et aussi autrui, etc...).
Cette recherche de l'harmonie est compliqué. Dans la vie, la réalité est tout autre. Nos choix nous imposent d’être dans la dualité constamment.
Lorsqu'une personne nous agresse, je dois me mettre en harmonie non seulement avec sa gestuelle mais en plus avec sa mentalité destructrice. Dans ces conditions, le spectacle n'a pas sa place ! Dans l’agressivité rien n’est jamais agréable, pas plus à réaliser qu’à voir visuellement. Cela demande beaucoup d'attention pour conserver aussi bien notre intégrité personnelle que celle d'autrui.
Partant de ce constat, les techniques que j'enseigne imposent une rigueur d’exécution avec des principes de détermination et d’exécution qui comporte beaucoup de précision sans relâcher notre vigilance qui doit rester sans faille. Cela demande de l'exigence technique et un état d'esprit particulier. La remise en question à chaque technique est donc constante. De prime abord, le commun des mortels ne perçoit pas l’intérêt de cette forme de recherche et ce que cela peut lui apporter. Dans notre société actuelle le paraître tient une très grande place. Le résultat immédiat, les titres, l’idolâtrie, le rêve, sont à la mode de nos jours, chacun existant par procuration.
Pratiquer l'aïki revient donc à éduquer notre corps à être plus réceptif à tout ce qui nous entoure. C'est ainsi que par des exercices bien définis, il est possible avec beaucoup de patience et de volonté d'améliorer notre potentiel psycho-physique.
L'aïkibugeï (signifiant la personne habile dans l'art de la guerre et de l'union des énergies) est le fruit d'une pratique assidue et constante des arts martiaux traditionnels par Lionel OUDART depuis les années 1980 dans l'espoir d'une meilleure compréhension du corps humain.

DAITO RYU AIKIJUJUTSU TAKUMAKAI
L'art à l'origine de l'aïkido
Le Daïto-ryu est un art de paix. Ce n'est pas un jeu, ni un sport.
L'apprentissage de cet art martial japonais créé au 11ème siècle n'a jamais eu pour finalité la capacité de se battre mais celle de survivre.
Historiquement, le Daïto-ryu resta l'apanage du fameux clan Takeda jusqu'en 1898 lorsque Sokaku Takeda (1860 - 1943) décida de l'enseigner au public pour la première fois. L'histoire écrite de l'art commence donc avec lui, et il en est ainsi considéré comme son fondateur.
Le Daïto-ryu Aïkijujutsu est aujourd'hui l'art de jujutsu traditionnel le plus connu au monde et cet art martial célèbre combine techniques et compétences de très haut niveaux en jujutsu aux enseignements de l'Aïki. Mes enseignants directs sont Jean-Antoine Gonzalez (Responsable Takumakaï France) et Kawabe senseï (Directeur technique international)

TENSHIN SHODEN KATORI SHINTO RYU HEIHO SHINSHO
La plus ancienne école d'armes traditionnelles japonaises
Ecole traditionnelle au Japon et reconnue trésor national, la tenshin shoden katori shinto ryu a été créée au cours du 15ème siècle par Izasa Choïsaï Ienao. On y étudie l'art du sabre, le bo, la lance, la naginata, les shurikens et bien d'autres encore.
Les messages que les maîtres ont voulu transmettre n’ont pas été compris par la majorité des pratiquants. Le vrai maître est la discipline. C’est notre guide, notre correcteur relié avec notre être intime et subtil. C’est un art pour permettre l’évolution de l’être et de l’esprit.
Taper du boken, faire les kajo (kata) rapidement, passer des dan, apprendre les kata des différents armes, faire croire à des techniques mystérieuses pour obtenir des pouvoirs, quelle grande illusion !
C’est la discipline de notre choix qui nous fera évoluer, et le vrai enseignant nous évitera les pièges dans lesquels il a pu tomber, et ceux qu’il a su éviter.
La pratique des kihon (exercice fondamental) est basée sur un travail sur soi pour une évolution
de l’esprit, et non du mental comme les médias se plaisent à le dire.
Ce mental nous empêche d’être ici et maintenant pour vivre les événements au présent. Il stimule l’égo qui s'exprime en nous sous une forme anarchique et nous fait croire que c’est la vérité.
Que de temps perdu à la rêverie et à l’illusion d’être un dieu du sabre !
Ma pratique du Katori est héritée de celle de Lionel Oudart qui a appris auprès de 3 groupes différents et pour lesquels il a entrepris de faire des liens suite à plusieurs demandes de pratiquants quelque peu perturbés par les divergences des styles enseignés.
Le premier est le katori yoseikan de Minoru Mochizuki sensei puis le Katori de Yoshio Sugino sensei et enfin Goro Hatakeyama sensei. Gardons l’esprit ouvert et ne nous cachons pas derrière nos titres. Cherchons à comprendre le point de vue des uns et des autres, le pourquoi et le comment des choses. Nul n’est parfait et chacun a sa part de vérité. L’homme est perfectible si il le souhaite.
HISTORIQUE :
Le Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu est une doctrine militaire initiée par Izasa Choïsaï Ienao, natif du village Iishino, de Katori à l'époque du shogun Ashikaga Yoshimasa (1449-1472). Cette doctrine s'est perpétuée jusqu'à nos jours dans la région de Katori, et dont Katori Jingu est depuis toujours le sanctuaire.
Iazasa, depuis son adolescence, avait montré un très vif intérêt pour l'art militaire et les méthode de combat. Ayant pris part à de nombreux combats et fort d'une dextérité rare, il n'avais jamais connu la moindre défaite. Il avait pu ainsi étendre son territoire jusqu'au point d'annexer les régions avoisinantes.
La soixantaine passée, il se rend à Kyoto pour se mettre au service du shogun où il est recruté comme maître d'armes. Pas encore totalement satisfait de sa pratique, il décide de s'adonner à l'ascèse afin que sa recherche devienne beaucoup plus spirituelle. Il se retire et passe mille jours et mille nuits au mont Umeki (la montagne des prunes) à méditer sur l'art militaire.
Depuis longtemps, le sanctuaire Katori Jingu n'était pas seulement réputé comme abritant la Divinité titulaire des affaires militaires mais aussi comme le meilleur des centres d'étude et de pratique de kenjutsu et de yarijutsu. De jour en jour, il lui était donné de toucher de plus près une vérité d'une incommensurable profondeur, comme s'il était en contact permanent avec les divinités.
Une nuit, il vit en rêve la Divinité de Katori (Futsu-Nushi-no-Mikoto) qui lui remit un rouleau de parchemin sur lequel il put lire : " tu seras le maître de l'Epée" ainsi qu'un volume du Heihi Shinto, livre de stratégie militaire écrit de la main de la Divinité. A l'âge de soixante dix ans, répondant à la volonté céleste, il entreprit de transmettre sa doctrine et sa technique.
Il ouvre un dojo et décide de nommer son art "Ten Shin Sho Den Shin To Ryu" : "la transmission inaltérée de la vérité Divine par la voie céleste".

KOBUJUTSU
L'art des anciens guerriers
Le Kobujutsu ou littéralement, art des anciens guerriers, permet de faire le lien entre les armes et les techniques manuelles de Bujutsu (techniques de défense à mains nues contre un adversaire potentiel).
Ce peut être, soit, sabre contre sabre (le ken jutsu) ou bâton contre sabre (kumi jo ken) ou encore bâton contre le bâton (jo jutsu) et autres armes (naginata contre naginata) etc...
Les relations incessantes de flux et reflux entre les partenaires, le lien entre la verticalité et l’horizontalité, et les différents rythmes, permettent une plus grande vigilance de soi et de sa respiration. Pratiquer quotidiennement le Kobujutsu, permet une meilleure compréhension/gestion du souffle et de l’esprit.
.jpg)
HATHA YOGA
Éduquer son corps et son esprit
Ma pratique est héritée de celle de Lionel Oudart. L'accent est porté sur les exercices de respiration ainsi que sur les exercices posturaux.
Le Yoga de Lionel est un yoga simple et sincère dans un esprit bienveillant. Le Hatha yoga est une pratique attentive permettant de donner le meilleur de soi-même à son corps en union avec l’esprit, en harmonie avec les lois de la nature qui sont à notre disposition. Si l’on s’en sert à bon escient, la nature nous le rendra et nous en récolterons les fruits.
Il y a différentes façons de pratiquer les Asanas (postures) en Hatha yoga. Habituellement ces postures se pratiquent seuls. Mais pour perfectionner et aller plus loin dans les postures il faut l’aide d’un partenaire, ou de matériel (ex : une chaise ou un espalier).
Le travail a deux peut aider à l’ouverture des épaules et selon ses possibilités, avec un partenaire attentif à notre souffle, ce qui nous permet d’évoluer à notre rythme. Ce travail est très bénéfique pour le dos et ceux qui y ont goûté ne s’en passeront plus, étant donnés les bienfaits que cela procure. Le travail à deux permet des exercices du plus simple au plus
extravagant. Il n’est pas évident à réaliser pour la première fois. Il faut surmonter ses préjugés, ses doutes, de l’autre ou de soi-même.
Là encore, après avoir surmonter tout cela, les bénéfices viendront, très appréciables, aussi bien pour celui qui fait la posture que celui qui aide dans cette pratique. Souvent, mon partenaire fait une contre position, c’est à dire que l’un fait une fermeture et l’autre une ouverture.
Il y a ainsi plus de possibilités pour chercher une évolution physique dans la posture. Bien évidemment, tout cela ne peut se faire que si le corps le permet, il est notre véhicule que l’on doit entretenir en bon état de fonctionnement.
Il n'est pas nécessaire d'être souple pour commencer le hatha yoga ! Lorsque l'on s'allonge sur un rouleau de paille, il vous suffit par exemple d'arrondir son dos et la loi de la pesanteur fera dans tous les cas son œuvre. Soit je fais des exercices pour perfectionner la posture si mon corps le permet, ou bien je l’entretiens pour ralentir les problèmes à venir. Dans les deux cas je vise un mieux être.
La pratique du yoga est rude. Elle doit émaner d'une volonté de se prendre en charge, de ne compter que sur soi-même, tout en acceptant l’aide de l’extérieur quand elle est bienveillante. Savoir que nous serons toujours seul à prendre la décision finale, mais restons vigilant.
S’il y a confusion en nous, qui d’autre que nous-même pouvons éclaircir notre esprit en changeant de mentalité?
Il n’est pas nécessaire de faire des postures tous les jours contrairement aux kriya yoga (yoga de la purification intérieure) ! Les kriya Yoga en ce qui me concerne sont obligatoires et indispensables. Ils sont automatiquement pratiqués à chaque cours. Avec les kriyas yoga, tous les problèmes s’estompent ou disparaissent : respiratoires, problèmes digestifs, constipation…Mais aussi les lendemain de fêtes, et les petit abus qui en découlent nous rappellent à l’ordre.
Les Asana postures, sont là pour notre physique, le satiang ou mondo est là pour nous forger un moral d'acier.

KYUDO
La Voie de l'arc
Le Kyudo est souvent défini comme le zen debout. La relation entre soi et la cible est un mystère.
Sa structure de base comporte le déroulement de sharei divers (enchaînements de mouvements à faire avec les autres) chacun prenant soin des autres pour être en harmonie dans les déplacements et dans le tir.
Il suffit d’un rien d’inattention pour que la sanction tombe immédiatement dans le tir et le résultat à la cible.
Malgré tous nos efforts, notre application, en donnant le meilleur de soi, au final, souvent, cela ne se passe pas comme on l’espérait. Le moindre mouvement parasite fait que le résultat n’est souvent pas à la hauteur de nos espérances !
Dans cette discipline exigeante, la faute ne peut pas incomber à un partenaire qui ne comprend pas, ou qui fait semblant pour me faire croire que je suis bon. Non, je suis face à moi-même, et si cela ne va pas, c’est de ma faute, et personne d’autre. Pas même le matériel dont je suis responsable et qui donne à mon égo inconscient un motif pour me dédouaner de ma responsabilité !
Une vraie leçon de vie ! Si avoir un résultat n’est pas facile, le conserver est encore plus difficile. Rien n’est jamais acquis, tout est à perfectionner pour chercher la constance et la régularité dans le geste.
Cependant, il existe quelques rares instants de Nirvana, où l’esprit, détaché de la cible et en parfaite harmonie avec la gestuelle et la noblesse de l’art, lâche la flèche qui s’envole, droite et sûre dans un Tsurune doux et musical perçant la cible pour atteindre ce qui se trouve au-delà et reste un mystère furtivement entrevu. On dit souvent : une flèche, une vie.
Plus d'informations sur : France Kyudo